L’Afrique dans la stratégie économique de la Chine

Par Dominique Barjot, Secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer, Professeur émérite à Sorbonne Université

« L’économie est devenue un atout majeur du soft power chinois »

Chine a été la principale bénéficiaire de la libéralisation des échanges de biens, de services et de capitaux, ceci depuis son admission au sein de l’Organisation mondiale du commerce, le 11 décembre 2001. C’est ce que montre l’ambitieux projet des Routes de la soie, un projet stratégique lancé en 2013 par Xi Jinping, d’abord sous le nom d’One Belt, One Road (Une ceinture, une route) visant à relier économiquement la Chine à l’Europe en intégrant les espaces d’Asie centrale par un vaste réseau de corridors routiers, ferroviaires et en incluant les espaces riverains de l’Océan Indien.

En 2017, ce projet a gagné en ampleur, devenant BRI (Belt and Road Initiative (Initiative de la ceinture et de la route), clairement une alternative aux traités transatlantique. (TAFTA ou Transatlantic Free Trade agreement) et transpacifique (TPPA ou Transpacific Partnership Agreement) promus par le président Obama. Le projet BRI traduit une ambition renforcée parce qu’il s’organise autour de trois routes : la route maritime classique passant par la mer de Chine méridionale, le détroit de Malacca, le golfe d’Aden ou le détroit d’Ormuz, jusqu’à la Méditerranée; ensuite, la route continenta le reliant la Chine à l’Europe par le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni ; enfin, la route du Grand Nord longeant les côtes russes, jusqu’en Scandinavie.

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